Mars 2020, la pandémie bat son plein — quel meilleur recours que Balzac pour tenir bon ! N’incarne-t-il pas à lui seul la Création, toujours inachevée toujours renaissante ? Je me lance alors dans cette série de dessins à l’encre le représentant au fil des âges, du jeune homme au colosse — cherchant à condenser sa physionomie, sa démesure (il aurait écrit, selon Hugo, plus de pages qu’il n’aurait vécu de jours) dans l’épure de quelques lignes.
Je dois ici saluer Arroyo, dont la série d’œuvres inspirée par l’auteur de La Comédie humaine (et exposée en 2020 à la Maison de Balzac) m’avait ravi.
Auteur, entre autres, des textes Vert secret et Carnet de brouillard dissipé (Europe, avril 2003) et comédien dans la compagnie Théâtre de Buée, je poursuis depuis une quinzaine d’années une exploration poétique à travers peinture, dessin et découpage.
Frédéric Faure
Mon travail pictural est reproduit sur ce site : https://ledesaffichiste.wordpress.com/